2025
Alors que la France renforce ses politiques de transition écologique, les collectivités font face à un défi majeur : protéger et restaurer leurs milieux aquatiques et zones humides, essentiels à la résilience des territoires. Sfil accompagne cette ambition grâce à ses prêts thématiques dédiés aux compétences Eau, Assainissement et GEMAPI, au service de projets concrets et durables.
Les zones humides – marais, tourbières, estuaires ou prairies inondables – agissent comme de véritables boucliers naturels face au changement climatique. Elles régulent les crues, filtrent l’eau et abritent une biodiversité exceptionnelle.
Pourtant, ces milieux figurent parmi les plus menacés : urbanisation, artificialisation des sols, pression agricole et dérèglement climatique fragilisent ces réservoirs de biodiversité et de carbone.
Face à ce constat, Sfil mobilise les investisseurs internationaux pour donner aux collectivités les moyens d’agir localement. Ses prêts verts thématiques, proposés avec La Banque des Territoires et La Banque Postale, soutiennent les projets de restauration des milieux aquatiques, de gestion durable de l’eau et de protection des écosystèmes.
Avec ses partenaires La Banque Postale et de La Banque des Territoires, Sfil propose des financements de long terme – jusqu’à 40 ans – pour accompagner les projets relevant des compétences Eau, Assainissement et GEMAPI.
Depuis 2019, plus de 4,5 milliards d’euros de prêts verts thématiques ont été octroyés, permettant aux collectivités de préserver la ressource en eau et de protéger les écosystèmes aquatiques.
Dans le Vaucluse, le Syndicat mixte de la Reppe et du Grand Vallat a souscrit, via la Banque des Territoires, un prêt de 1 million d’euros pour restaurer le bon état écologique de ses cours d’eau : reconstitution des méandres, replantation des berges et amélioration du profil hydraulique.
L’agglomération Dracénie Provence Verdon a mobilisé, auprès de La Banque Postale, trois prêts totalisant 13,2 millions d’euros pour préserver la biodiversité et renforcer la capacité naturelle de rétention d’eau de ses zones humides.
Ces initiatives illustrent la volonté de Sfil de placer la finance verte au service des politiques publiques locales et de l’adaptation au changement climatique.
Les zones humides jouent un rôle clé dans la régulation de l’eau, la prévention des crues, le soutien à la biodiversité et le stockage du carbone.
Pourtant, plus de 50 % d’entre elles ont disparu entre 1960 et 1990, et seuls 6 % des habitats humides d’intérêt communautaire sont aujourd’hui en bon état de conservation (source : Office Français de la Biodiversité).
Les pressions s’intensifient : urbanisation, artificialisation, intensification agricole et impacts du changement climatique.
Les zones humides fonctionnent comme des « éponges naturelles » : elles absorbent les excès d’eau lors des crues, ralentissent les écoulements et restituent progressivement l’eau, protégeant ainsi les zones urbaines et agricoles (source Cerema).
Elles filtrent également les polluants, améliorant la qualité des eaux.
Ces milieux abritent environ un tiers des oiseaux nicheurs de France (source : Ministère de l’Agriculture) et leurs sols riches en matière organique stockent deux fois plus de carbone que l’ensemble des forêts mondiales, faisant d’eux des puits de carbone majeurs.
Au-delà de leur rôle environnemental, les zones humides soutiennent de nombreuses activités économiques : agriculture, élevage, pêche, tourisme ou loisirs de nature nature (source Chambres d’Agriculture).
Ces espaces renforcent la vitalité et la résilience des territoires.
La France s’est dotée d’une stratégie ambitieuse :
Ces ambitions nécessitent un financement public solide et durable — c’est précisément le rôle que Sfil assume au quotidien, au service du développement durable des territoires.
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