Posté le 30 mai, 2024 - 16:30 | Catégorie : Actualités.
À 67 ans, Robert arrive toujours très tôt au bureau ; il voit sa fin de carrière comme le sprint final d’un long marathon et prend un réel plaisir à s’entourer de ses coéquipiers, tous âges confondus, pour mener à bien ses missions dans la bonne humeur. Pas question pour lui de se reposer sur ses lauriers : il veut expérimenter de nouvelles choses et mettre à profit ses compétences en gestion de projet. C’est à sa demande qu’il a souhaité rejoindre l’équipe de la transformation pour une nouvelle mission. Chez Sfil, Robert ne fait pas figure d’exception : Claire, 53 ans, est partie en mission à la Direction de la Médiation, Patrick, 58 ans, travaille à mi-temps à la Direction de la Transformation.
Avec l’allongement de l’espérance de vie, la gestion de fin de carrière devient essentielle. Sfil, banque publique de développement et 1er financeur des collectivités locales avec son partenaire La Banque Postale, n’a pas attendu la signature de cette charte pour agir et s’est emparé de ce sujet depuis plusieurs années déjà, la moyenne d’âge étant de 45 ans dans la banque. Chez Sfil, les plus de 50 ans représentent 32,5% des collaborateurs et la proportion s’étend jusqu’à 50% si l’on considère les plus de 45 ans.
Afin de promouvoir le Bien-Vivre Ensemble et l’intergénérationnel, Sfil a travaillé avec les partenaires sociaux sur un accord Bien Vivre au Travail et un accord Gestion de l’emploi qui contiennent des dispositifs spécifiques aux seniors.
Retrouvez ci-dessous les initiatives emblématiques qui sont proposées aux personnes de plus de 50 ans chez Sfil.
- Création du Réseau des Bienveilleurs : ce réseau, particulièrement solide chez Sfil, prône la bienveillance et le respect tout au long de la carrière, quel que soit l’âge des collaborateurs et permet souvent de résoudre des conflits.
- Mise en place de parcours de mobilité et développement des compétences notamment par des missions internes dans la banque ou via des mobilités au sein du groupe Caisse des Dépôts. En 2023, 26% des mobilités et missions internes concernait des personnes de plus de 50 ans. Un dispositif de formation est très souvent associé ; les seniors sont d’ailleurs ceux qui consomment le plus les heures de formation non obligatoires. 75% des collaborateurs de +50 ans sont formés contre 57% des moins de 50 ans.
- Recrutement des seniors : dans les 2 dernières années, une dizaine de personnes de plus de 50 ans ont été recrutées chez Sfil.
- Transmission des savoirs : favoriser le partage d’expérience entre générations est dans l’ADN de Sfil, via notamment l’apprentissage, avec 40 alternants recrutés chaque année.
- Valorisation des parcours inspirants : chaque mois, Sfil organise un petit-déjeuner mettant en lumière les talents de l’entreprise, où un collaborateur partage son parcours.
- Soutien aux aidants : Sfil accompagne les collaborateurs aidants avec l’octroi de chèques CESU supplémentaires et des possibilités de télétravail élargies.
- Préparation à la retraite : Sfil propose des bilans retraite à partir de 50 ans pour aider à planifier la fin de carrière. André, à un an de la retraite, a ainsi pu faire le choix de diviser sa dernière année de travail en deux, avec une mission bénévole dans une association de musique dans les hôpitaux d’une part et la transmission de son savoir acquis en risques bancaires auprès des jeunes générations d’autre part.
Frédéric Meyer, Directeur communication et ressources humaines, partage ses convictions : « Il est crucial de ne pas opposer les générations entre elles et de poursuivre les investissements sur les personnes seniors dont l’expérience est un atout. De manière générale, chez Sfil, nous avons à cœur de faire converger toutes les politiques d’inclusion pour accroître la cohésion. »
Probables prémices d’un guide de management intergénérationnel, ces initiatives permettent de renforcer la culture d’entreprise, profondément ancrée chez les « anciens » collaborateurs, qui restent fidèles et impliqués jusqu’au bout. La preuve : André, employé iconique, a fêté son pot de départ à la retraite avec les 400 salariés de l’entreprise.
